Le Festival du film de Venise 2024 The New Year That Never Came a remporté le prix du meilleur film et pour toujours
Au bord de la révolution en 1989 en Roumanie, six vies se croisent dans des protestations et des luttes personnelles, menant à la chute explosive de Ceausescu et du régime communiste. raison. Réalisé par un jeune talent, ce film est une méditation magistrale sur la perte, la mémoire et le passage surréaliste du temps. Avec sa performance visuelle saisissante et chargée d’émotion, il a captivé le public, offrant une expérience cinématographique envoûtante et inoubliable.
quand le présent semble stagner
Le film *The New Year That Never Came* est basé sur un récit qui explore la tendance humaine à s’accrocher aux espoirs du futur. L’intrigue tourne autour d’une communauté qui se prépare à une célébration du Nouvel An très attendue qui, mystérieusement, n’arrive jamais. Les jours s’étirent sans fin et le temps semble figé, forçant les personnages à affronter leurs désirs, leurs regrets et leurs peurs les plus profonds. Le rythme du film, souvent lent et délibéré, reflète l’espace limité dans lequel vivent les personnages – un espace entre les espoirs de renouveau et la réalité d’un présent sans fin.
La distribution offre des personnages nuancés aux prises avec l’inertie interne et externe
La cinématographie, saturée de bleu froid et de teintes sourdes, dessine un monde au bord du désespoir, mais toujours accroché à la chaleur de l’espoir. La ville, recouverte d’une neige hors saison et capturée dans un silence qui fait écho à la paralysie émotionnelle des personnages, devient un symbole de rêves reportés. Le réalisateur, utilisant une composition de cadre innovante et l’utilisation symbolique d’images répétées – des horloges, des feux d’artifice qui n’explosent jamais – crée une atmosphère désorientante mais enchanteresse. Elle offre une performance particulièrement déchirante dans le rôle de , dont le voyage de découverte de soi au milieu de l’incertitude résonne profondément.
Chaque personnage, aussi petit soit-il, semble pleinement réalisé, ajoutant à la texture émotionnelle du film
Le Nouvel An, traditionnellement une période de renouveau, devient une métaphore d’un avenir toujours tout simplement hors de portée. C’est une exploration profonde de la façon dont les gens font face à des espoirs non réalisés – que ce soit par le déni, la colère ou l’acceptation – et de la façon dont parfois l’avenir que nous espérons peut ne pas se produire. L’une des plus grandes forces du film est son refus de fournir des réponses faciles. Les spectateurs se demandent si l’absence du Nouvel An est un événement surnaturel, une métaphore de la stagnation sociétale ou une manifestation des états psychologiques collectifs des personnages.
Cette ambiguïté, non
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